Mars 2023 : L’abeille l’Halicte de la scabieuse
La photo date un peu : elle a été prise en juin 2021. Mieux vaut tard que jamais pour la partager ! On y aperçoit un mâle entrain d’explorer une inflorescence d’échinacée pourpre, la fameuse plante médicinale qu’on trouve à plusieurs endroits dans le jardin de la Reine en particulier sur la terrasse au-dessus de la porte d’entrée.
Monsieur est bien caractéristique et présente une allure très soigné : des ailes étroites qui recouvrent à peine un costume rayé bien ajusté, de belles antennes en forme de cornes de chamois, de grands yeux qui lui mangent presque tout le visage, de longues pattes jaunes et une taille de guêpe. Madame est assez différente et d’un aspect plus commun. Elle est un peu plus massive, ses antennes sont coudées et plus courtes, et elle a des poils aux pattes. En définitive, si Monsieur fait le beau et cherche à passer pour une guêpe, Madame ne cache pas son jeu et ressemble vraiment à une abeille !
Je n’ai pas aperçu Madame ce jour-là (donc pas de photo !). Pendant que Monsieur se gavait tranquillement de nectar, elle était sans doute ailleurs dans le jardin entrain de récupérer du pollen. Ou alors elle était chez elle avec ses filles. Ces dernières cohabitent en effet avec leur mère pour l’aider dans les tâches ménagères. L’une d’elles notamment reste en retrait à l’entrée pour garder la maison. Une maison creusée directement dans le sol et soupçonnable de l’extérieur par un simple trou de quelques millimètres de diamètre surplombé d’un petit monticule de terre. Plusieurs nids sont ainsi disposés les uns à côté des autres pour constituer une discrète petite bourgade. En définitive, si ces abeilles ne vivent pas dans une ruche surpeuplée aux règles de gestion très strictes comme leurs cousines domestiques, elles ne sont pas pour autant solitaires.
Ouvrez les yeux et regardez où vous mettez les pieds!
16 Juillet 2020 : La chenille Machaon
par Didier
Durant les vacances, la vie suit son cours au jardin !
En taillant la « Rue fétide » (qui comme son nom l’indique ne sent pas très bon !), j’ai aperçu une belle chenille (photo ci-joint) qui deviendra bientôt un grand et superbe papillon, le Machaon.
Si vous voulez la voir avant qu’elle ne se métamorphose (elle était encore là hier soir), elle se trouve dans le grand massif face au bâtiment de l’intendance. Mais faites attention car la Rue est plante toxique dont le contact avec la peau peut provoquer des brulures.
25 Juin 2020 – La mégère et le satyre par Didier
« La mégère et le satyre » n’est pas le titre d’une fable inédite de La Fontaine mais le nom d’un papillon.
Curieusement le mâle et la femelle portent des noms communs différents.
Des noms pas très sympathiques mais plus faciles à mémoriser que le nom latin (Lasiommata megera).
Sur la photo ci-jointe il s’agit d’une femelle (La mégère) dont l’ombre plane sur le jardin de la reine. Elle aime se poser au sol pour profiter des derniers rayons du soleil. Moi aussi j’aime bien.
20 juin 2020 :Une tortue est née
Quand est-elle née? nous ne le savons pas exactement. A t-elle passée un hiver seule?
Elle était cachée dans le parterre des plantes médicinales. Très téméraire, agressive, elle a été difficile à attraper.
Elle mesure 6 cm et nous l’avons appelé Mélimélo.
Nous recherchons ses frères et sœurs…